MRSA VRE Rates
Nos taux d'infections
La méthode de calcul du taux d'infection par bactériémie causée par le SARM pour la période de déclaration (sur une base trimestrielle) est la suivante :
(Nombre de patients ayant une infection nosocomiale identifiée par le laboratoire comme étant une bactériémie causée par le SARM x 1000) / (Nombre total de jours/patients pendant le trimestre)
Le numérateur est le nombre total de cas nouvellement identifiés de bactériémie à SARM associée à l'établissement déclarant, pour la période de déclaration. Le dénominateur est le nombre total de jours d'hospitalisation pour la période de déclaration. Il n'y a pas de critères d'exclusion.
La méthode de calcul le taux d'infection par bactériémie à ERV pour la période de déclaration (sur une base trimestrielle) est la suivante :
(Nombre de patients nosocomiaux avec identification en laboratoire de la bactériémie à ERV x 1000 ) / (Nombre total de jours/patients pendant le trimestre)
Le numérateur est le nombre total de nouveaux cas de bactériémie à ERV associés à l'établissement déclarant, pour la période de déclaration. Le dénominateur est le nombre total de jours d'hospitalisation pour la période de déclaration. Il n'y a pas de critères d'exclusion.
Indicateur | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 |
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Nombre de nouveaux cas de SARM |
0 |
0 |
0 |
1 |
Taux de SARM |
0 |
0 |
0 |
0.4% |
Nombre de nouveaux cas d'ERV |
0 |
0 |
0 |
0 |
Taux d'ERV |
0 |
0 |
0 |
0 |
Indicateur | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 |
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Nombre de nouveaux cas de SARM |
0 |
9 |
2 |
0 |
Taux de SARM |
0 |
1% |
0.2% |
0 |
Nombre de nouveaux cas d'ERV |
0 |
0 |
0 |
2 |
Taux d'ERV |
0 |
0 |
0 |
0.2% |
Indicateur | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 |
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Nombre de nouveaux cas de SARM |
0 |
0 |
0 |
0 |
Taux de SARM |
0 |
0 |
0 |
0 |
Nombre de nouveaux cas d'ERV |
0 |
0 |
0 |
0 |
Taux d'ERV |
0 |
0 |
0 |
0 |
Indicateur | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 |
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Nombre de nouveaux cas de SARM |
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Taux de SARM |
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Nombre de nouveaux cas d'ERV |
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Taux d'ERV |
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Indicateur | Q1 | Q2 | Q3 | Q4 |
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Nombre de nouveaux cas de SARM |
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Taux de SARM |
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Nombre de nouveaux cas d'ERV |
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Taux d'ERV |
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Information à l'intention des patients et de leur famille
L'Hôpital Glengarry Memorial Hospital (HGMH) prend vos soins et votre sécurité très au sérieux de même que la transparence nous tient fortement à cœur. À partir de décembre 2016, nous publierons nos taux d'infection sur notre site Web sur une base trimestrielle.
Si vous avez des questions sur les renseignements ci-dessous ou sur le programme de prévention et de contrôle des infections de notre hôpital, veuillez communiquer avec notre praticienne du contrôle et de la prévention des infections, au 613.525.2222, poste 4114.
Que signifie une infection nosocomiale?
Il arrive parfois que les patients qui sont admis à l'hôpital attrapent une infection. C'est une infection nosocomiale. Dans le cas du SARM ou de l'ERV, cela peut signifier que les symptômes apparaissent dans les 72 heures après l'admission à l'hôpital.
Qu'est-ce que le staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM)?
Le staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) est un type de bactéries résistantes à certains ou à tous les types d'antibiotiques appartenant aux classes des bêta-lactamines, telles que les pénicillines, les pénicillines résistantes à la pénicillinase (ex. les cloxacillines et les céphalosporines.) Les SARM sont des souches de S. aureus qui ont une CMI à l'oxacilline de 4 µg/ml ou plus ou qui contiennent le code génétique mecA de la protéine 2a (PBP 2a) se fixant à la pénicilline.
Qu'est-ce que l'entérocoque résistant à la vancomycine (ERV)?
Les entérocoques sont des bactéries qui sont normalement présentes dans les intestins humains et dans les voies génitales féminines, présentes aussi souvent dans le milieu ambiant. Ces bactéries peuvent parfois causer des infections. La vancomycine est un antibiotique souvent utilisé pour traiter les infections causées par les entérocoques. Dans certains cas, les entérocoques deviennent résistants à ce médicament et sont donc appelés entérocoques résistants à la vancomycine (ERV). Les ERV ont une concentration minimale inhibitrice (CMI) pour la vancomycine de 32 µg/ml ou plus. Ils contiennent les gènes de résistance VAN-A ou VAN-B.
Quels sont les facteurs de risque de SARM?
Les facteurs de risque pour l'acquisition du SARM incluent les interventions invasives, le traitement préalable aux antibiotiques, l'hospitalisation prolongée, le séjour dans une unité de soins intensifs ou une unité de soins aux brûlés, une infection à la plaie chirurgicale et la proximité étroite d'une personne colonisée. Le SARM peut aussi être transmis de la mère à l'enfant par le lait maternel.
Quels sont les facteurs de risque d'ERV?
Les facteurs de risque d'ERV incluent la gravité de la maladie sous-jacente, la présence de dispositifs invasifs, la colonisation préalable à l'ERV, l'utilisation d'antibiotiques et la durée de l'hospitalisation.
Comment le SARM est-il transmis?
Le mode de transmission le plus important du SARM dans le milieu des soins de santé, c'est par les mains temporairement colonisées des travailleurs de la santé qui l'acquièrent au contact des patients colonisés ou infectés, ou après avoir manipulé du matériel ou de l'équipement contaminé. Les patients colonisés non identifiés présentent un risque particulier de transmission aux autres patients.
Comment l'ERV est-il transmis?
Le mode de transmission le plus important de l'ERV dans le milieu des soins de santé, c'est par les mains temporairement colonisées des travailleurs de la santé qui l'acquièrent au contact des patients colonisés ou infectés, ou après avoir manipulé du matériel ou de l'équipement contaminé.
Comment le SARM et l'ERV sont-ils diagnostiqués?
Tous les patients admis font l'objet d'un dépistage du SARM; l'infirmière prélèvera des écouvillons de votre nez, de votre périanale et de toute zone de peau brisée. Les tests nous permettent de trouver rapidement des porteurs et d'empêcher la propagation à d'autres patients. Les résultats seront transmis à votre médecin.
Comment le SARM est-il traité?
Bon nombre de bactéries vivent dans l'organisme et sur le corps sans causer de maladie ou d'infection. C'est ce qu'on appelle une colonisation. Celle-ci ne requiert aucun traitement. Toutefois, ces mêmes bactéries, dans d'autres conditions, peuvent entraîner la maladie. C'est ce qu'on appelle une infection.
Le SARM peut coloniser le nez, la peau et les voies respiratoires. Il peut causer une infection dans les voies respiratoires, dans les champs opératoires (parties et organes où se pratique une opération) et dans le sang. Le traitement dépend de l'intensité de la maladie du patient. L'ERV cause rarement une infection.
Quelles précautions l'hôpital utilise-t-il pour prévenir la propagation du SARM et de l'ERV dans l'hôpital?
Si les résultats du test indiquent que vous êtes porteur du SARM, vous serez placé dans une chambre privée ou avec un autre patient atteint de SARM. Vous serez soumis à des précautions spéciales pour la prévention des infections. Ces précautions visent à éviter la transmission des bactéries aux autres patients. Les soins médicaux dont vous avez besoin ne seront pas touchés.
Que fait l'HGMH pour améliorer la sécurité des patients?
- Mise en place d'un programme d'hygiène des mains incluant l'usage accru du gel d'alcool
- Test de dépistage administré aux patients dès l'admission pour détecter les porteurs « muets » des organismes résistants
- Utilisation de chambres privées, de masques, de blouses et de gants pour combattre la transmission de l'infection
- Augmentation des ressources affectées à l'entretien ménager
- Éducation et campagne de sensibilisation des patients et des travailleurs de la santé